Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le balayeur de comètes
Le Balayeur de comètes

Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

Publicité

Vous voulez me contacter ?
Cela tombe bien, j'habite dans la même galaxie que vous :

planete1966eo@gmail.com


18 avril 2017

Dans la faiblesse des mots

 

(Yann à Marion)
 
 
 
 
Vendredi soir. On installe les lumières de la ville. J'ai l'impression de réaliser quelque chose, mais quoi ? Que la nuit va tomber ou que le silence s'égare vers ce qui nous échappe ?
 
Samedi nuit. Tout n'est pas si cruel.  
Sauf la mort qui ne nous écoute pas.  
Je sais, cette impression,  
Noël sera pauvre dans mon âme.  
 
Je me sens de plus en plus loin de ma solitude. Je veux dire que mes désirs s'en échappent. Ils fuient l'absence. Ils attendent, dans la neutralité et l'impalpable, de pouvoir toucher la différence.  
En réfléchissant, j'ai cru comprendre que je devais être trop "conscient", trop lucide; à "vingt ans", on doit être fou de vie, exalté, exaltant, troublant, troublé. Ce qui bouge doit se voir presque "forcément", quand on a vingt ans !  
J'ai peur de cela, de moi, de ce contexte, de la mort.  
 
Tous les soleils se réchauffent  
Pour appeler les sourires  
Et tous les soleils  
Se croisent  
Et leurs rayons s'embrasent  
Quand je rencontre leur amour  
Je voudrais que ces rayons arrivent tous  
Dans ta maison  
 
Marion, la grâce est-elle dans  
le silence  
le cœur  
le plaisir  
l'insignifiant  
l'irrésistible  
la tendresse  
la passion  
l'indolence  
la souffrance ?
 
Si elle est dans la faiblesse des mots,  
la grâce alors m'accompagne.  
La nuit revêt sa tranquille, timide rêverie.  
Elle laisse aux rêveurs nocturnes  
son cerveau d'inassouvie.  
 
Je me laisse...  
Je "vais vers", sans vouloir à tout prix
sans te dire mon amie sans que tu saches  
sans penser sans t'inviter à penser  
Pas sans partage  
sans captivité  
sans privilège.  
 
Car mon cœur  
car mon corps  
car mon âme  
te livrent des doutes, des peurs  
car eux te parlent avant MOI  
 
Ils surmontent l'expérience  
Ils te parlent de l'enfant  
Ils se distinguent avec pureté  
Ils n'ont pas honte.  
 
C'est MOI qui détruit, qui les éteint  
Mais EUX ne meurent pas  
Ils savent renaître à l'Instant de majesté.

 

 

Dans la faiblesse des mots

 

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité