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Le balayeur de comètes
Le Balayeur de comètes

Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

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20 avril 2017

Cette douce habitude

 

(Marion à Yann)
 
 
 
 
Ce soir, je reste, j’ai peur
Si j’étais dehors, le noir me noircirait
la foule m’étranglerait
Ce soir, je reste, j’ai peur.
 
Ce soir, je ne te connais pas
Ce soir, je te serre contre moi
Dors nu dans mon lit d’enfant
Comme pour faire revenir un rêve éblouissant.
 
Ce soir est un soir d’espoir
La peur, c’est mon espoir sans doute
la peur tenace de médiocres souvenirs
la peur qu’en te prenant la main
je ne la lâche plus.
 
Vois-tu, mon Cœur
c’est le mien qui te parle
sans t’imaginer ni même te toucher
tu bats en moi, le jour et la nuit
plus rien n’existe ou tout existe par toi.
 
Je ne le sais encore
et tes mots me reviennent
tes mots qui me réveillent, qui font le rêve dans le cauchemar
Toi
à la nuit, le silence
calme, paisible
tranquille, doux
c’est toi
la nuit.

 

 

03 Nous

 

 

J’ai essayé, j’ai voulu, je t’ai senti là à te lire, à écouter ta voix, à parler avec toi. J’ai tout tenté, tout voulu pour toi déjà et, au cœur de tous ces mouvements, il y a toi, disons ton odeur et ton charme, à la place de cet espace rempli de ta seule majesté.
Il y a des soirs (et ce soir) où j’aimerais que l’écriture seule m’écartèle pour toucher de plus près ce qui fait si mal lorsque c’est enfoui et enfermé.
 
Quelque part, on se ressemble
Ce mystère qui me parle de toi
une voix qui te parle tout bas
c’est toi, c’est moi
c’est juste un éclat de magie
un sournois précipice
la fantaisie de la vie
quand ses périples deviennent sourires
quand l’agonie se fait folie
Je suis juste abordable
farouche et pleine d’envies
Cette vie-là n’est pour personne
je le crois
Tout contre moi, la pensée qui m’aborde
je ressens ces envies-là
et de souvenirs en souvenirs
tout veut me dire
que c’est toi.
 
 
J’ai cherché partout d’où pouvait me venir cette joie
Aujourd’hui, c’est la peine, c’est pas la peine, je sais que c’est toi
ce précieux joyau
ce fin soleil
cette douce habitude de vouloir m’habituer encore.

 

 

 

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