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Le balayeur de comètes
Le Balayeur de comètes

Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

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20 avril 2017

Ce tourbillon

 

(Marion à Yann)

 

 




You're still the same girl, you always were
Still the same girl, you always were
 
A few more nights on the street, that's all
A few more holes in your arm
A few more years with me that's all
 
Still the same girl
 
The same sweet smile that you always had
The same blue eyes like the sun
The same clear voice that I always knew
 
Still the same girl
 
That I love

 

 

Ce tourbillon

 

 

une nuit comme celle là, ça faisait longtemps. hier déjà, c’est sans doute là que tout à basculé. j’ai perdu pieds, c’etait en debut d’après midi, hier et depuis j’essaie d’exister simplement mais c’est encore trop difficile.
 
un amour qui dure depuis plusieurs mois, qui me chavire et plus encore, comme l’impression de ne plus exister depuis. j’ai dû rencontrer un mirage, trop beau pour moi, je ne voulais pas prendre ta liberté en otage . non, seulement la partager pas eu la force sans doute d’oser te dire ça et le reste.  
 
ne me parle pas de confiance en moi, tout s’est eteint en cet instant.
je voudrais t’aimer encore
 
je sais que je me livre parce que c’est la nuit que je ne relirai pas les fautes, que mes rêves m’attendent à cette heure que j’ai envie de te parler sans ponctuation le whisky m’a juste aidé à me relever à ne plus pleurer à pouvoir ecrire à ne plus vraiment penser. que les pensées soient legeres enfin.
 
tu vois…
 
qu’au lieu de me fracasser le cœur elles ne fassent que l’effleurer.
 
dernière cigarette, je suis prête à tout.
 
j’aurais voulu te parler ce soir mais il etait bien trop tard.
 
j’avais simplement oublié ce que c’etait d’aimer sans peur, sans me sentir etrangère, comme une plume sur un nuage, enivrée par rien d’autre que ce qui vibre au fond de moi.
 
tout ce bonheur s’en va à chaque fois aussi vite qu’il arrive, surprenant enivrant.
il me laisse seule au monde prête à mourir, mais c’est les autres que j’aiderai à guerir. pour cacher ma peine je leur donnerai tout mon amour.
je dois franchir les deux rives le coq à l’âne n'est rien à côté, je dois combler les lignes de fautes et de confusion pourtant je sais que je n’aurai pas la force de me relire et il vaut mieux. j’avais besoin de t’ecrire alors pardonne moi oublie raye ces mots absurdes qui n’appartiennent qu’à ce moment de detresse absolue
 
 
on devient tellement egoiste, une autre dans la souffrance. je ferais tout pour me sortir de ce tourbillon
 
 
je suis heureuse de pouvoir te confier mon desarroi de me livrer avant de tenter le sommeil total qui me separera de cette journée de douleur confuse et totale.
 
j’ose dire à toi amour que j’aime que j’ai été bien tellement si peu mais si fort. pardon et tellement merci

 



 


le jour se lève…
 
je devrais aller me coucher mais même si je ne tiens plus j’ai pas envie… quelque chose pourrait-il arriver si je ne dormais pas ?
 
j’ai si lachement « abandonné » Camille hier soir... elle etait malade mais c’etait son gala de patinage et j’ai appelé mon frère (son père) en larmes, lui disant que je ne pouvais assumer (je devais la recuperer pour m’occuper d’elle au spectacle pendant la soirée) j’ai tout annulé. je ne pouvais pas faire face mais même si une fois n’est pas coutume... c’est pas bien. j’ai pas eu de nouvelles.
 
je vais me coucher il le faut simplement, je t’embrasse tendrement
tu me manques



 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Lorsque au soleil couchant les rivières sont roses
Et qu’un tiède frisson court sur les champs de blé,
Un conseil d’être heureux semble sortir des choses
Et monter vers le cœur troublé.
 
Un conseil de goûter le charme d’être au monde
Cependant qu’on est jeune et que le soir est beau,
Car nous nous en allons, comme s’en va cette onde :
Elle à la mer, nous au tombeau.

 

 

 

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