A vous
Dionysos,
notre père,
notre fils,
notre sein esprit,
notre cœur,
notre mignon petit cul,
notre amant,
vous et moi qui sommes amour,
je rêve toute éveillée et je mouille,
je coule, je m’écoule
et me répands en pensant
à vous...
Apportez-moi l'absolution
Dans l'ivresse des sens...
Vous avez l'encensoir qu'il faut pour cela,
Et moi le bénitier !
Embrassez les pétales soyeux de ma fleur suintante,
Suçotez-en délicatement le bourgeon épanoui,
Abreuvez-vous au chant de ma source,
Faites-en sourdre son nectar,
Avant d'aller vous y baigner
Et de venir vous y noyer
De plaisir...
Prenez-moi entre vos bras,
Entre vos jambes,
Entre vos mains,
Entre vos lèvres...
Prenez-moi !
NDLA : Ce texte semble avoir été écrit par une femme (et c'est évidemment voulu) mais il n'en est rien, j'en suis bien l'auteur (ma part féminine !).