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Le balayeur de comètes
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Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

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10 octobre 2018

De la misogynie, du féminisme mais pas que




Misogynie ?


Qualifier quelqu’un de misogyne est trop généraliste et imprécis. On peut parfois tenir des propos à tendance misogyne sans en être fondamentalement un, bien sûr. C’est lorsque ce genre de propos se répète que l’on peut commencer à se poser vraiment des questions à ce sujet sur la personne qui les formule. Ce à quoi je réagis parfois sur le Net est plutôt du premier ordre ; je réagis à certains propos. Je ne connais pas forcément assez les personnes qui les ont formulées pour pouvoir affirmer qu’elles sont misogynes.
Je me garderai bien de juger, quoi qu’il en soit.
Et derrière ces réactions, ce sont aussi les causes, les raisons qui sont intéressantes, et que souvent l’on ne connaît pas ou trop peu.

Certains hommes feraient mieux de réfléchir à 2 fois (voire un peu beaucoup passionnément plus si nécessaire) avant de se répandre sur Internet en des propos misogynes d'une caricaturale et affligeante banalité. Lorsqu’un homme a cumulé une expérience malheureuse dans ses relations avec des femmes qu'il a connu, il serait judicieux de sa part de ne pas laisser entendre que ce vécu personnel pourrait être le reflet réaliste d'une généralité... ce qui est évidemment faux.

Il serait aussi intelligent de balayer d'abord devant sa porte : dans toute relation, nous avons une part de responsabilité.
Si un homme multiplie les échecs, c'est peut-être parce que l'essentiel du problème pourrait d'abord venir de lui ?... (mais il est plus simple et arrangeant -au premier abord...- de penser que toutes les femmes ne le méritent pas…).

Qui plus est, si jamais l'on devait insister dans les généralités quant aux relations hommes-femmes, le constat historique est en défaveur des hommes, et ce constat est effarant, consternant. Il ne faudrait donc pas faire semblant de s'étonner que la donne de ces dernières décennies soit à la tendance d'un équilibre un peu moins inégalitaire... ce n'est qu'une amorce de justice. Et s'il y a quelques débordements de la part de certaines femmes (voire de certains mouvements les représentant), c'est tout simplement, humainement inévitable (et dans le fond, par défaut, les hommes n'auront pas volé ce petit retour de flamme... euh, de femme !).

Oui, les hommes misogynes forment une minorité, mais hélas leur proportion est encore trop élevée. Parmi eux, il doit sans doute y avoir pas mal d'hommes profondément déçus, voire blessés (par des femmes qu'ils ont connu), ce qui les a (en partie) amené à devenir misogyne. Cela explique certains propos, mais cela n'en excuse pas les excès, qui sont regrettables... d’abord pour les femmes qui en sont éventuellement victimes, mais aussi pour leurs auteurs, à cause de la représentation déplorable qu'ils révèlent d'eux-mêmes et ils seraient bien avisés de finir par s'en rendre compte. A noter que je ne leur suggère absolument pas de se taire ou de se censurer, je les invite seulement à mieux réfléchir à ce qu'ils disent, ce qu'ils croient, quelles en sont les raisons, etc.

Certaines femmes pourraient bien penser que tous les hommes sont des misogynes mais ce serait tout aussi excessif et caricatural (et tout aussi faux), et il suffit de se balader sur ce même Internet pour constater que l'on est un certain nombre d'hommes à réagir à des propos misogynes ( ce qui atténue le "bruit" somme toute très relatif qu’ils peuvent produire). Il serait donc de mauvaise foi de leur part de le prétendre, et elles ne commettraient pas toutes cette erreur, très loin de là.

Bon, et puisque je suis là, j'en profite pour me fendre d'un tout petit commentaire plus personnel mais pas moins dénué d’humour :
Les femmes ? Je les aime (mais pas toutes, et surtout pas toutes à la fois, tsss tsss).



A titre d’exemple, voici une petite discussion que j’ai eu dans un forum qui abordait le sujet de la misogynie mais pas que. Où je réagis (avec une certaine dose d'humour !) aux propos tenus entre guillemets et en italiques par d’autres hommes. ^^


- « Etre féministe : en tant qu’homme, on n’a pas le droit de faire partie de ce clan très sectaire. »

Ce n’est pas un clan, et il n’y a rien de sectaire à être féministe. Excepté pour les plus radicales… Mais ces dernières forment une infime minorité. Heureusement : leur comportement parfois trop excessif nuit plus à leur cause que le contraire, et donne une image faussée de ce que devrait être un/une féministe.

Repartons sur de bonnes bases.
Qu’est-ce que le féminisme ?
D’après Wikipédia (désolé, je n’ai pas mon Petit Robert sous l’aisselle, je ne suis pas chez moi) :
"Le féminisme est un ensemble de mouvements et d'idées politiques, philosophiques et sociales, qui partagent un but commun : définir, établir et atteindre l'égalité politique, économique, culturelle, personnelle, sociale et juridique entre les femmes et les hommes. Le féminisme a donc pour objectif d'abolir, dans ces différents domaines, les inégalités homme-femme dont les femmes sont les principales victimes, et ainsi de promouvoir les droits des femmes dans la société civile et dans la vie privée."

Bien.

A partir de là, soit :
- on est d’accord sur le constat de cette inégalité sur bien des points encore, et ce même aujourd’hui dans notre bôôô pays. Et ce même quand il y a des lois qui existent déjà mais sont looooooin d’être respectées et appliquées par tous (et toutes)...
- on ne l’est pas. Il est vrai qu’il faudrait avoir un pylône électrique à haute tension dans l’œil pour ne pas oser reconnaître qu’il n’y a pas plus de violeurs que de violeuses, de mains au cul sans consentement effectuées par des gentlemen que par des harceleuses, ou de blagues lourdingues à forte tendance misogyne plutôt que misandre, ce dernier terme dont tout le monde ici connaît le sens, tellement on en entend parler, et pour cause. Ou alors la différence est telle qu’elle est négligeable, voyons voyons. Nééééégligeâââble (surtout pour nous, les mâââles, et c'est nor-mâââl). Non mais sans blâââgue (à tabac). Et si j'ai cité ces trois exemples (parce que jamais deux sans trois, et bonjour les dégâts), ce n'est pas parce que je n'en ai pas mille autres de côté, mais faut pas le dire, sinon ça va prendre deux plombes et j'ai piscine (à Brégançon, aux frais de Mac Ron), ouais... ouais. Faites donc comme si vous n'aviez rien vu rien lu, là, et merci d'avance pour votre compassion effrénée, allez Luïa.

On est d’accord sur cette évidence ?
Si oui, on se doit alors d’être féministe "par défaut" dans son comportement de tous les jours : question de respect d’autrui, de ses droits et libertés, qui doivent être grosso merdo les mêmes, que l’on soit un homme ou une femme. Point.

Quelqu’un(e) conteste ce constat d’inégalité ?
Si c’est le cas, faut se réveiller, et ouvrir les yeux. Ou/et faut arrêter d’être hypocrite. A moins que l’on veuille être pris pour le dernier des *autocensuré* (je vous laisse faire preuve de votre imagination débordante, merci pour votre participation inspirée).

Rappel de la définition du mot "misogyne" (selon le Larousse) :
"Qui éprouve du mépris, voire de la haine, pour les femmes ; qui témoigne de ce mépris."

Contester ce constat d'inégalité relève pour le moins d'une flagrante mauvaise foi... mais cela peut aussi être la manifestation d'un mépris plus ou moins affiché. Moui moui moui, cela se peut.


- « Les féministes les plus radicales nous détestent tous au seul critère de notre identité adn. »

Les extrémistes détestent toujours ce qui leur est radicalement opposé. Tant qu’ils ne forment qu’une minorité négligeable… Ils ne nous empêchent en rien de dire ce que l’on pense et d’agir dans ce sens, et j’aurais tendance à dire qu’au contraire, leur existence est un encouragement à … continuer à agir, et ce de manière bien plus constructive et respectueuse qu'eux (par l'exemple de ses propres paroles et actions).


- « On est dans une société de castration et de frustration, et toutes et tous ont de l'agressivité redirigée. L'agressivité redirigée c'est quand on est agressif envers ses amis et sa famille, faute de pouvoir luter. Exemple : criez après des chiens qui sont derrière une grille… et vous les verrez aboyer après vous… et si vous continuer à les narguer… ils vont se battre entre eux. C'est cela l’agressivité redirigée. »

Castration et frustration ? Je constate d’abord (en France pour le moins) que ces dernières décennies, on a rarement eu autant d’ouvertures, de possibilités, de libertés, et il suffit de regarder les siècles d’histoire qui nous précèdent pour le vérifier. Même si la tendance de ces dernières années est au recul plutôt qu’au progrès dans ces domaines-là… Même s’il reste énormément à (re)faire, d’inégalités à combattre, etc…
Nombre de frustrations proviennent aussi de cette société de consommation à outrance suicidaire qui nous pousse à désirer tout et n’importe quoi, même et surtout ce dont on n’a pas besoin pour ne pas être malheureux.

Tous et toutes ? Certainement pas. Et personnellement, surtout pas celle dont tu parles (envers amis ou/et famille).
Cette agressivité redirigée est un piège dans lequel bon nombre de puissants veulent que l’on se vautre (le fameux chaos pour mieux régner). C’est avant tout à nous-même qu’il incombe de ne pas tomber dedans, de ne pas céder.


- « Actuellement on est dans une société de castration, de classe sociale, de religion, de physique… etc… On a des frustrés, des mal baisés, et pire des pas baisé du tout, par wagons pleins (à commencer par les musulmans, les juifs et les catholiques, qui n'ont le droit à rien faire en dehors du mariage ni même de divorcer). Ajoutons les wagons de castration par l'obésité, le handicap, la pauvreté, le chômage, la classe sociale, la geek attitude, le tabac, le véganisme, les dépressives et dépressifs, les malades, les vieux, etc… qui créent des ghettos par l’intermédiaire de barrières invisibles et peu perméables dans lesquels tout le monde peut se retrouver un jour, et qui vous coupent les couilles ou rends stérile toute pratique assidue de tuto maquillage…
Alors … dans ce monde plein de rancœur , prêt à exploser comme une cocote minute… les hommes et les femmes se foutent sur la gueule à coup d'injures et de poncifs. »

Actuellement ?... Mais c’est l’histoire humaine, ça, de tous temps… Si il y a 50 ans, c’était mieux sur certains points, ça l’était franchement moins sur d’autres aussi importants. Il y a 100 ans ? Pareil ; non, pire. Etc.
Sinon ce n’est pas faux… mais loin d’être pleinement vrai. Ce n’est pas que ça, la société, l’humanité, la vie, heureusement. Non. Ce n’est pas du tout que ça.
Il y a des tas de gens à connaître, avec qui vivre en bonne entente (mais faut pas les prendre en tas, ils vont mal le prendre). Non ?
Si si.
Tenez, vous par exemple…
Non ?
Si pourquoi pas vous, pourquoi pas d’autres… Vous n’êtes pas seuls ! (moi non plus mais ça va mieux depuis qu'on se soigne).
Je crois qu’il ne faut pas trop prêter d’attention aux merdias généralisés et à l’image souvent partiale et excessivement négative qu’elle donne de l’humanité (faut surtout pas regarder les infos à la télé…).
Je te dis ça, mais ne t’imagine surtout pas que je fais partie d’une caste privilégiée qui verrait la vie en rose... C’est d’ailleurs en bonne partie parce que je suis passé par des périodes difficiles que je connais la valeur de la vie et de ses bons côtés…

Tout le monde il est pas bô, tout le monde il est pas gentil : ok.
Une fois que l’on a fait ce constat désolant sur l’humanité en général… en général…
On fait quoi ?
- On se fout en l’air ? Le téléphone d’SOS Suicide est occupé, et sur son répondeur, Thiéfaine a laissé un message nous disant qu’on a 30 secondes pour nous pendre (mais moi, je suis plutôt bazooka de poche, et c’est plus difficile, faut préméditer, ne pas se louper et avoir des moyens financiers que je n’ai que rarement).
- On continue à se lamenter et râler sur ce pitoyable constat jusqu’à notre mise en bière ? (aubergiste, sers-moi la même, en parlant de ça, tiens –quoique je n’aime pas la bière…).
- Ou on sourit à ce qu’il y a encore de beau et de bon dans cette foutue vie ? Histoire d’y apporter un peu de ce qui nous reste comme couleurs chatoyantes au fond du jardin secret de notre p’tit cœur palpitant… et tant qu’à faire, de le partager, il y aura toujours quelqu’un(e) qui n’attendait que cela pour faire de même avec vous…

Tant que l’on veut bien rester sur cette terre (et je ne crois pas du tout en un Ailleurs, paradisiaque ou pas, de marque TGCM), il faut s’efforcer de creuser son sillon avec ce que l’on a de meilleur en soi, pour soi et pour les autres, et d’abord ceux et celles à qui l’on tient. S’il y a quelque chose à faire, ça passe d’abord et avant tout par nous-même, ce que l’on est, aspire à être, devient, et partage avec ceux et celles que nous côtoyons. Et ça passe d’abord par les petites choses du quotidien, les détails, aussi infimes puissent-ils sembler être.
Et pas forcément besoin d’être un militant engagé dans une association pour apporter son grain au moulin. Bien au contraire…

Et anecdotiquement, il m’aura fallu « attendre » 50 ans révolus pour vivre (depuis bientôt deux ans) la plus belle période de ma vie (grâce à un bel amour), comme quoi… Elle est intelligente, sensible, et cerise rougeoyante sur le gâteau de ma vie, jeune (moitié de mon âge) et belle pour ne rien gâcher ; et je ne suis ni un éphèbe, ni riche (vie d'artiste !), ni célèbre, et certainement pas puissant (mais pas encore impuissant, hin hin). Comme quoi !... (NB 2020 : me revoilà célibataire depuis fin 2019...).


- « Avec tout cela : je trouve tout cela navrant, pitoyable, et particulièrement propice à l'humour sarcastique. »

Ah l’humour ! J’aime l’humour. D’ailleurs, l’humour et l’amour ne vont-ils pas si bien ensemble ? Même si on peut parfois être rentre-dedans, pour faire réagir plus énergiquement, pour déranger, bousculer et faire réfléchir. Dans un autre forum, il y a quelques années de ça, j’avais d’ailleurs pris comme surnom « Hara-kiri » (et c’était avant le terrible évènement que l’on sait), et ce n’était évidemment pas pour rien… (je suis trèèèèèèèèès « soft » aujourd’hui, hein ?...).


- « Et comme l'humour fait rire, que rire c'est montrer les dents, que montrer les dents c'est être agressif… »

Euh… ? Tu joues avec les mots mais cela perd son sens.
Quand on rit, on laisse entrevoir ses dents, certes, mais ce n’est généralement pas agressif (c’est même rarement le cas).


- « (…) et que être un adversaire des femmes c'est être misogyne, alors je veux bien être le bouc émissaire de la vindicte des femmes, si l'on m'accorde le loisir d'être le fou du roi. »

Les femmes ne sont pas nos adversaires, et nous ne sommes pas leurs adversaires.
Tu n’as pas à être leur bouc émissaire, comme elles n’ont pas à être le tien.
Quant au loisir d’être le fou du roi, n’attends pas qu’on te l’accorde, accapare-toi en.
Tu peux même t’offrir le luxe de le faire avec panache, et nous nous en régalerons.


- « Les militants d'aujourd'hui sont des idéologues ; ils ne défendent pas des idéaux, et encore moins des valeurs !, mais des idées qu'ils souhaitent imposer, parfois complètement ahurissantes au demeurant (ex : la théorie du genre, l'abandon du mérite à l'école,...). Et l'idéologie, il n'y a rien de mieux pour devenir aveugle et sourd au monde qui t'entoure ! Il suffit de voir le déni de plus en plus caractérisé de ce qui leur déplaît ou contrarie leur logique (ex : le racisme antiblanc, les hommes pro-féministes, je parle du féminisme, pas du néoféminisme...). Il y a du boulot contre ces bisounours rien-pensants ! »

Certains idéologues peuvent effectivement être d’une influence nocive, mais ceux-là sont souvent des radicaux… Et pour les plus connus d’entre eux, les merdias leur font trop de pub (non non, je ne crache pas sur le journalisme, le vrai, qui devient plus rare car il prend du temps et coûte plus cher ; je peste contre les journaleux, superficiels, vendus, qui privilégient les gros titres, surfent sur le buzz et bâclent leur travail…). Cela me fait penser également à l’hygiénisme ; il faut évidemment demeurer vigilant face à ces excès, ces manipulations.
Mais par exemple, dans nos villes, il y a de nombreuses associations qui comptent parmi eux de nombreux militants, bénévoles, et qui souvent œuvrent dans l’anonymat pour une meilleure vie en société (un exemple parmi beaucoup d’autres : les Restos du Cœur -où j’ai aidé à la gestion des stocks et aux livraisons auprès des antennes locales, juste pour être utile auprès de personnes qui étaient plus dans le besoin que moi…). Autre exemple, il y a aussi des milliers de citoyens et citoyennes qui n'ont que peu de moyens et font pourtant des dons à des associations caritatives : c'est aussi ça le militantisme... (si l'on excepte les dons de sommes importantes, qui ont chuté de moitié depuis la suppression de l'ISF... mais de là à prétendre que ces riches-là ne donnaient que pour y gagner du point de vue de leur imposition, rhôôôh naooooon c'est un pas que je ne franchirai pas, non non non n'insistez pas).

Faut pas se laisser bouffer par les merdias. Vraiment. Faut laisser ça de côté, et aller vers ce qui en vaut la peine. Vers ce qui en vaut la joie.

Pour finir, j’aimerais partager avec vous ce poème d’un auteur méconnu (qu’importe). Il s’intitule « Je crois en l’homme » (« homme » en tant qu’être humain en fait, homme comme femme donc).


JE CROIS EN L'HOMME....

Je crois en l'homme, cette ordure.
Je crois en l'homme, ce fumier,
ce sable mouvant, cette eau morte.
Je crois en l'homme,
ce tordu, cette vessie de vanité.
Je crois en l'homme,
cette pommade, ce grelot,
cette plume au vent
ce boutefeu, ce fouille-merde.
Je crois en l'homme, ce lèche-sang.

Malgré tout ce qu'il a pu faire
de mortel et d'irréparable,
Je crois en lui.

Pour la sûreté de sa main,
pour son goût de la liberté,
pour le jeu de sa fantaisie.
Pour son vertige devant l'étoile.
Je crois en lui, pour le sel de son amitié,
pour l'eau de ses yeux, pour son rire,
pour son élan et ses faiblesses.
Je crois à tout jamais en lui,
pour une main qui s'est tendue,
pour un regard qui s'est offert,
et puis surtout et avant tout
pour le simple accueil d'un berger.

(« Le tombeau d’un berger », extrait, de Lucien Jacques)



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