Postface
Le texte que vous venez de lire, et que j’ai intitulé « Loup », tient plus du conte que de la nouvelle et est une fiction inspiré d’un rêve. J’ai écrit ce conte en 1986, dans l’année de mes vingt ans. Dans ce conte, il y a un peu de moi, que l’on retrouve dans le conteur, le journaliste, le personnage du loup, et même Amandine, voire d’autres personnages plus secondaires. Mais aucun de ces personnages n’est moi, bien sûr. Comme dans toute fiction, comme dans tout roman, l’auteur y est aussi présent qu’absent…
J’ai aussi effectué les dessins. Il m’a fallu pas mal de travail et de persévérance car je ne suis pas bon en dessin ! Aimant beaucoup les vitraux, j’avais dessiné sur du papier calque. Chacun de ces dessins a été effectué en deux parties complémentaires sur des papiers calques séparés, que j’ai finalement superposé pour obtenir un effet de profondeur. J'ai fait la mise en couleurs avec des crayons gras et ai finalement encadré chacun de ces dessins composés avec du papier Canson assez épais. Si l’on tenait les dessins face à une source de lumière, on avait un effet de vitrail.
Lorsque j’ai scanné ces dessins, cet effet de profondeur rendait moins bien, j’ai alors voulu le supprimer et ai fait fusionner les deux calques en un seul (merci à Rose Pastel pour son aide) . Il y a en tout 5 dessins qui représentent des passages précis du conte et je les ai insérés à leur endroit approprié.
A titre d’exemple, voici le scan des deux calques réunis du premier dessin. Sur celui-ci, on voit plus nettement le calque du premier plan :
Et sur ce scan, on voit plus nettement le calque du second plan :
Alors que si on regardait le même dessin placé devant une bonne source de lumière, on obtenait quasiment le résultat suivant (il subsistait une légère impression de profondeur de champ dûe au dessin en second plan) :
C'est ce dernier résultat que j'ai gardé comme dessin final pour cette édition numérique de Loup.