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Le balayeur de comètes

Le Balayeur de comètes

Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

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planete1966eo@gmail.com


26 mars 2017

5 - Son jeu

 


Songe sans arc-en-ciel,
Porte éternelle
Où je décèle
L’erreur.

Les voix des statues se meurent
En des remuements vains.

Etions-nous nés aveugles,
Une couronne de lumière
Enserrant les tempes de la voyance ?

Heures dissolues, profondes fumées,
Sublimées par les demains
De ton amour orchestré.

La foule, simplement agenouillée, que j’oublie
Car cela se passe et cela passe ;
L’ombre d’un nom comme un visage cendré,
La feinte, la fuite.

Restent les questions
Au large d’une mémoire ensommeillée.

L’abîme du corps, écharde nocturne.
C’était ici, maintenant ;
Nulle part ailleurs.

Et l’autre glace les plumes embrasées du jour.

 

 

 

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26 mars 2017

4 - L'orange mésange

 

 

                                         Tu rêves en couleur
                                         D’un coquelicot
                                         Noyé dans le dos.

                                         Tu rêves en couleur
                                         D’un ciel orangé,
                                         D’un oiseau léger.

 

 

 

26 mars 2017

3 - Simple

 

Le givre déposé sur les voitures.

Une maladresse inouïe,
Le trac de la vie, un instant,
Puis ses flots emportant
Des souvenirs douloureux, remués, incertains.

Des arbres dans la ville,
Auxquels on coupe les pousses neuves.

Avoir un chagrin infini
Devant l’amour qui s’enfuit.

Un plafond bas de ciel,
Comme une nuée brouillard.

Une simple belle jeune femme
Qui boit un café puis s’en va.

Les mots qui me traversent
Et me glissent des doigts.

Les maux que l’on ne paie pas.

Ces yeux qui brillent en plein jour…

 

 

 

26 mars 2017

2 - L'ange et l'eau

 

Et c’est la fuite,
A peine constatée.

La fuite, déjà, pourtant,
La fuite des mots,
Des émotions,
L’étonnement, l’émerveillement,
La fuite du jour, la fuite des sens,
La fuite du temps, du tant d’amour
Passé,
Si pleinement vécu
Qu’au feu de terre brûlé,
Rendu léger comme fumée
De l’ange qui tombe à l’eau.

 

 

 

26 mars 2017

1 - Petite mort

 

Solitaire,
La force d’exister ;
La bruyère tachant les murs,
Une musique de silences parsemée,
Des pensées odorantes, emplies de souvenance,
Et la lumière halée d’un lampadaire
Trouant le fond de nuit.

J’oublie d’oublier
Les pierres rosées des murs d’église,
L’écho de pas de femme dans la chambrée
De ma mémoire,
J’oublie l’ennui des mots
Et redevient le monde
Au cœur de moi.

Embrasse la nuit,
Dévoile sa pudeur,
Poussière d’étoiles, lassitude infinie
D’un verbe envolé.
Parole ! Etre sourd-muet,
Comme au dernier été.
Se dresser face à l’aveugle blessure
Et sourire au fleuve de ta meurtrissure.

L’heure de la petite mort,
Et la renaissance enfin.

Déjà passée.

 

 

 

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26 mars 2017

Elle et moi

 

 

L’écriture et moi,
On s’est envoyé en l’air comme pas deux ;
Mais on s’est dit plus que deux maux.

Mais on sait. Dis plus que deux mots !

 

 

 

26 mars 2017

Distrait

 

Dans ce café où se mêlent bruits et musique, impossible d’écrire quoi que ce soit, distrait par la présence des gens, distrait par leurs regards, distrait par ma distance, distrait par mon absence, distrait par ma bêtise, distrait par celle des femmes, distrait par le style, distrait par l’habitude, par l’ennui mortel, distrait par un pléonasme, distrait par la crasse intellectuelle, distrait par l’acte d’écrire, distrait par le chaos des pensées, distrait par toute distraction, distrait par les futilités, distrait par l’Impossible.

 

 

 

26 mars 2017

Attention

 

 

Les pages blanches

ont les oreilles pointues

 

 

 

26 mars 2017

Dormir

 

 

                                    Dormir
                                    Dans les bras d’une femme
                                    Assoupie.

                                    Dormir
                                    Dans les draps d’une flamme
                                    Assagie.

 

 

 

26 mars 2017

Zut !

 

Parce que ce soir la lune est à croquer
Parce que la page ne peut rester blanche
Parce que le clair-obscur
Parce que j’écris
Parce que je t’aime

Pourquoi ?

 

 

 

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