21 mars 2017
Cas de conscience
Toi, tu vis en compagnie de ton honneur
Et tu mourras avec ton honneur inviolé.
Mais qu’appelles-tu ton honneur,
Alors que je vis dans le malheur,
Alors que ma compagne est la peur ?!
Sache qu’il n’est point de déshonneur
A réfléchir à la bonne heure :
Plus de poings levés, plus de pleurs.
Seule, dans mon cœur,
L’aube du lendemain espéré.
Alors que le jour se meurt,
Il ne me reste plus qu’à rêver
Tout en regardant pousser
Dans le creux de mon âme une fleur.
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