21 mars 2017
Chemin qui passe
Te souviens-tu de ces mots doux que tu me soufflais,
Alors que moi de t’aimer je me déchirais ?
Dans ton regard inquiet qui ne comprenait point,
Je noyais de désespoir mes chagrins sans fin.
C’est ainsi qu’un jour tu m’as dit :
« Poursuis ton bonhomme de chemin… »
Adieu candeur,
Adieu innocence,
Mon chemin je ne peux le suivre,
Mon chemin n’est plus rien,
Les hommes l’ont goudronné ;
Mon chemin, il se meurt de vivre,
Mon chemin n’est plus mien,
Le béton de la cité
l’a tué.
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