24 mars 2017
La source
Ne peux-tu laisser mon esprit en paix ?
Mon cœur solitaire, tranquille,
Le vent qui se frotte au feuillage des arbres,
La morsure, discrète, sûre.
Et mon âme vibre encore au rythme de la musique !
Ne peux-tu me laisser ?
Pourquoi voudrais-je danser ?
Tout est silence découvert par le vent,
Ce réveil de la terre qui gémit au printemps,
Ivre de sommeil, ancré dans l’oubli,
L’oubli, c’est-à-dire la nécessité,
L’oubli et la marche qui ne s’arrête,
L’oubli et le regard qui s’égare
Vers d’autres horizons
D’oubli.
L’oubli de la source
Qui doucement s’est penchée.
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