Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le balayeur de comètes
Le Balayeur de comètes

Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

Publicité

Vous voulez me contacter ?
Cela tombe bien, j'habite dans la même galaxie que vous :

planete1966eo@gmail.com


poesie
23 mars 2017

Mère du Devoir

 

Comment t’appelles-tu,
Mauvaise Mère du Devoir,
Comment t’appelles-tu ?
Sur quel chemin m’emmènes-tu ?
Sur le chemin du Désespoir ?
Sur quel chemin m’emmènes-tu…
Moi qui te parles, toi qui fus
Le reflet faussé, à jamais perdu,
De ces journées passées dans le noir.

 

 

 

Publicité
Publicité
23 mars 2017

Pool !

 

 





                                      Un ange passe…
















                                                                            POOL !








 

 

 

23 mars 2017

Réjouissances

 

Entrez donc, ma douce princesse,
Et venez ici, tout près de moi ;
Asseyez-vous, mettez-vous à l’aise…
Ne me dites pas que vous avez froid !

     Avec cette forte chaleur, mon bon ami,
     Mon plus vif désir est de me déshabiller ;
     Et puisque vous avez un si grand lit,
     Je puis vous y rejoindre, si vous le souhaitez…

Faites, faites, ma tendre déesse,
Laissez glisser vos vêtements de soie ;
Allongez-vous, faites à votre aise,
Disposez de mon lit, disposez de moi !

     Poussez donc les draps, l’hiver est fini !
     Que seule nous recouvre cette lumière bleutée ;
     Poussez-les donc, puisque telle est mon envie,
     Car voici venir les réjouissances de l’été…

Dame Nature vous a doté de fesses
Et de seins laiteux de premier choix !
Amour, permettez que je baise
Le joyau déchiré de votre Loi…

     Jouir de l’amour, mon bel ami,
     Telle est ma Loi, vous le savez ;
     Jouir de l’amour, jouir de la vie,
     L’auriez-vous déjà oublié ?

O catin, appréciez ces caresses
Qui provoquent en vous cet émoi ;
Et votre corps se transforme en fournaise
Alors que je me cloue à votre croix !

     Emportez-moi, mon fol ami,
     Et que ma joie vienne à couler ;
     Emportez-moi jusqu’à l’infini,
     Et que l’on ne revienne jamais !

Ma très sainte, je suis à la messe,
Et vous êtes l’objet sacré de ma foi !
Mais permettez que je me taise,
Et sentez venir en vous ce doigt…

 

 

 

23 mars 2017

Ainsi va la vie

 

Ainsi va la vie,
Par dessus les prés
Et les champs de blé.

Ainsi vient la pluie,
Bel orage d’été
De la grande marée.

Ainsi je m’enfuis
Et ne reviendrai
Jamais, non, jamais.

 

 

 

23 mars 2017

A cette heure-là

 

A cette heure-là
L’heure même du possible
Lorsque l’heure se sépare de l’heure
Lorsque le temps se détache de la douleur
Lorsque la durée n’est que mémoire
Lorsque le feu du soir embrase l’ombre du matin
Lorsque la peur s’éteint dans un rire enfantin
Lorsque le désir d’aimer se laisse emporter
Lorsque l’oiseau des dieux s’oublie dans les cieux
Lorsque la joie de vivre frissonne au sein de l’univers
Lorsque la conscience réveille l’angoisse
Lorsque l’absence appelle un certain visage
Lorsque la nuit usée fréquente la lassitude
Lorsque le corps infidèle crie une soudaine vieillesse
Lorsque la ville allumée suppure au pied des réverbères
Lorsque les rêves s’ensommeillent
Lorsque l’été accouche de l’hiver
Lorsque l’esprit assoiffé explore les saisons égarées
Lorsque la science envahit l’imaginaire
Lorsque l’abstraction disloque la réalité
Lorsque la facilité n’est que déraison
Lorsque l’espoir vient à désespérer
Lorsque le cœur s’immobilise
Lorsque l’horloge se tait

A cette heure-là
J’arrête d’écrire

 

 

 

Publicité
Publicité
23 mars 2017

Vicieuse

 

J’ai bu les supplices
Qu’elle me fait supporter
        Chaque soir.

J’ai subi les vices
Qu’elle ne sait réfréner
        Dans le noir.

Je sais les sévices
Qu’elle ira avouer
        Au parloir !

Elle et ses varices…
« C’est bien vrai ? Vous souffrez ? »
        « Venez voir ! »


Aujourd’hui, j’en ai assez ;
Aujourd’hui, c’est décidé,
C’est bien fini, je m’en vais
Voir ailleurs si tu y es !

 

 

 

23 mars 2017

Couplets callipyges

 

A deux, à deux
A deux, deux mains…
A trois, c’est bien
A quatre, c’est mieux !

     Refrain : Ah, ça ira, ça ira, ça ira
                   Les couples isolés, à la lanterne
                   Ah, ça ira, ça ira, ça ira
                   Les couples isolés, on les pendra !

A deux, à deux
A deux, j’ai faim…
A cinq, matin !
C’est un beau jeu !

     Refrain

A deux, à deux
A deux, c’est sain…
A dix, putain !
C’est un grand feu !

     Refrain

A deux, à deux
A deux, c’est vain…
A cent, enfin !
Le chant des cieux !

     Refrain

A deux, à deux
A deux, demain…
Coule, catin
Au sein des dieux !

                   Ah, ça ira, ça ira, ça ira
                   Les couples isolés qui se prosternent
                   Ah, ça ira, ça ira, ça ira
                   Les couples isolés, devant la croix
                   Ah, ça ira, ça ira, ça ira
                   Les couples isolés, à la lanterne
                   Ah, ça ira, ça ira, ça ira
                   Les couples isolés, on les pendra !

 

 

 

23 mars 2017

L'étang

 

Pour le repos troublant de l’étang,
Pour la douceur de ses reflets tremblants.

Pour l’ouvrière velue dansant sur sa toile,
Pour la tiédeur du soir qui dépose son voile,
Pour le ballet sphérique des moucherons enivrés,
Pour le rêve solitaire qui fait des ricochets,
Pour la chanson cristalline du jeune ruisseau,
Pour la brise et le bambou qui jouent du pipeau.

Pour le vol endeuillé de deux papillons de nuit
Qui se sont consumés au feu de minuit.

Pour le temps passé qui s’éloigne sans bruit,
Pour l’amour délaissé qui m’échappe et s’enfuit.

 

 

 

23 mars 2017

La vie coule dans ses yeux

 

Un regard pour ce demain qui ne battra pas les volets ;
Le ciel sera calme, peut-être, enfin…
Le bleu de la nuit dessille les paupières,
Une tendre fatigue se répand dans le cœur et les nerfs,
L’existence est si proche…

Chuchotements de la plénitude,
Lèvres cendrées,
Peau de lumière.

L’horizon fidèle des jours enflammés.

Cette femme qui n’a pas dit son dernier mot.

Changer de regard,
Prendre un voyage pour déraciner les mauvaises herbes,
Ecouter le vent nu…

Il serait temps d’y penser,
A ce vif été
Noyé dans l’amer.

 

 

 

23 mars 2017

3 - A Bruno Manser

 

                                                                                                                   à Bruno MANSER  

 


Et l’on sait
Que demain, encore,
Il y aura bataille ;
Que des hommes, indignés,
Défendront leurs terres,
Qu’une révolte sanguinolente
Aura lieu devant nos enfants,
Que les pleurs couleront,
Eclats de violence, tristesse, lassitude.

Nul endroit où se replier,
                  où se cacher,
                  où l’on pourrait vivre
Cet amour du passé
A qui l’on a volé
Sa raison d’être.

 

 

 

Bruno Manser 7

 

Bruno Manser 5

 

Bruno Manser 2

 

Bruno Manser 6

 

 

 

Publicité
Publicité
Publicité