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Le balayeur de comètes
Le Balayeur de comètes

Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

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3 avril 2017

Ma vie

 

(Notes de Marion)
 
 
 
 
Il y a toujours espoir.
 
 
MA VIE
 
Mon idéal s’est évanoui. Je n’ai pas pu guérir. Ressentir la pesanteur de la solitude. Ce manque m’envahissait, me détruisait. Je me suis construit des murs pour « que l’on ne m’aime plus », même si c’est tout ce que j’espérais. Devenir assez aimante et moins morcelée pour pouvoir donner. Devenir moins égoïste et moins peureuse. Devenir moins misérable sous le regard des autres. Fuir ce « je voudrais bien pouvoir mais je ne peux pas ». Fuir tout simplement.
 
Je ne sais pas qu’attendre et j’attends pourtant depuis des années un changement de moi, un mirage, une fusion. J’attends quelque chose de fragile et que je sens fuyant.
 
On est toujours seul et je ne pourrais un jour plus faire face.
 
Un objet d’amour ou de transition. Un nid pour renaître. Je ne sais pas. J’attends et perds tout en attendant, tout de ma vie et de ma jeunesse.
 
 

***************************
 

 
Je chercherai encore longtemps d’autres belles étreintes mais je décide aujourd’hui de dire non aux « aventures ». Je ne suis pas encore une gentille galopine qu’il est facile d’amadouer à la moindre caresse fragile.

Mon corps déjà pétri, meurtri, et plus tout à fait le même. Je veux garder son intégrité même si personne n’en profite. Je ne voudrais pas qu’il serve à rendre quelqu’un seulement partiellement heureux, et encore…

Mon corps n’a plus aucun intérêt.
Je le délaisse comme on le délaisse, le prenant, le posant là, l’ignorant soudain comme un jouet trop vu.
 
Faire l’amour est un mirage.
 
Je me fous complètement du « Possible ».
 
Cela me fait pleurer et l’amour me manque mais j’ai d’abord besoin de me prouver quelque chose. Quoi ! Le temps doit passer. Laisser aller. Je dois me retrouver dans mon corps –d’abord.
 
Alexandre, tu ne peux être
l’homme qui comprendra
que toutes les femmes ne sont pas
celles aux yeux –Magiciennes
des images qui brillent sur les murs
les lampes braquées donnant de l’atmosphère
qui parfois nous fuit quand le jour revient.
 
 

****************************
 
 

Qu’importe ! !
 
Je ne suis pas à la disposition de tout le monde tout le temps. Ce n’est pas selon votre bon désir. Ce ne sera pas toujours ainsi. Non !
A l’amour « n’importe comment ».
N’importe quoi !

 

 

 

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