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Le balayeur de comètes
Le Balayeur de comètes

Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

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19 avril 2017

L'enfant s'émerveille

 

(Marion à Yann)
 
 
 
 
L'enfant s'émerveille et tout autour de lui est plein de couleurs et d'odeurs. L'enfant regarde, l'enfant tend ses bras; il vit. Puis l'oiseau s'envole mais l'enfant ne cesse de s'éprendre de tout son Univers. Il le puise dans le ciel ou dans ses rêves... son univers qui bat.  
Ce monde ne m'a jamais quitté, il a grandi en même temps que moi, il semble même devenir de plus en plus pur.  
 
 
Chaque odeur se transmet  
L'une se fond en un voile  
se consume  
mais reste, l'une qui vient m'envelopper  
pour se répandre, s'imprégner, m'émouvoir  
la sage senteur.
D'autres m'ont déchiré la chair  
J'ai eu mal jusque dans mon âme  
là où on laisse les empreintes  
à jamais.  
 
 
 
*************************
 
 
 
Même si je ne me souviens plus  
J'ai peur  
La cadence brûlante d'un élan  
le corps altéré, meurtri, humilié  
Je n'ose plus me regarder  
Car je crois trop bien deviner la vérité  
Ce corps qui semble chaque nuit se consumer davantage  
sans que je ne sache que lui répondre  
Conserve ta candeur, un jour sera caresse  
pour t'adoucir, t'assouvir, te retenir  
et t'emporter  
Te rappeler toi-même, jeune femme  
à ce charme peut-être, auquel tu ne crois plus  
Tu sens là, que ça se déchire  
Tu sens que ça fait mal  
le mal amour  
 
Je le chasse de mon esprit  
je veux me dérober à cette folie-là  
 
J'aime l'amour. L'amour qui n'est pas un rêve.  
 
 
 
*************************
 
 
 
Et chaque nuit, c’est un peu plus
chaque lumière qui s’allume,
chaque lumière qui s’éteint, elle revient
Elle, l’emprise totale des sens
celle qui détient le pouvoir de la sensation. L’Emotion.
Et je frôle le frisson.
Je ne maîtrise plus cette angoissante solitude.
Le frisson m’isole du monde, je perds la notion du temps.
Mon corps est un éclat d’obus
qui explose encore au fond du linceul.
 
Je ferme les yeux et divague.
 
Je n’oserai plus les ouvrir.
 
 
 
 
 
 
 
Le 15 décembre, nuit pour toi.

 

 

 

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