Canalblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le balayeur de comètes
Le Balayeur de comètes

Blog à variations multiples… Coups de cœur, coups de gueule ! La vie est belle… Poésie, nouvelles, humour, photographie… Un blog où égrener sa curiosité en balades improvisées !

Publicité

Vous voulez me contacter ?
Cela tombe bien, j'habite dans la même galaxie que vous :

planete1966eo@gmail.com


20 avril 2017

Il n'y a pas de hasard

 

(Marion à Yann)
 
 
 
 
Cher amour,  
 
Comme je te l’ai dit, j’ai eu ton courrier (avec les cds, je te remercie infiniment…) seulement hier après-midi. Je viens de rentrer de l’hôpital et je préfère te répondre sans perdre de temps.  
J’avais commencé un courrier il y a déjà quelques temps, je vais te le joindre tel quel, excuse-moi l’écriture n’est pas soignée et il y a même les ratures… mais je suis sûre que si tu arrives à me relire, tu me pardonneras.  
Il m’apparaît que tu étais déjà une personne très réfléchie il y a plus de 10 ans de cela… et j’ai eu un immense plaisir à te relire. Quant à mes écrits, je m’imagine seulement que ce doit être des lettres très « gamine », tu ne devrais pas les garder !
 
Je t’ai revu avec plaisir et simplicité ; le même élan que lorsque je t’ai rappelé…  
Ce qui me touche aussi c’est de savoir qu’au delà de nos existences, de nos histoires personnelles, nous sommes toujours liés l’un à l’autre.  
 
Cette nuit, je ne ressentais pas la fatigue, j’ai écrit, pensé, lu et me suis endormie vers 3h du matin, sereine.  
 
Mon père entre à l’hôpital demain, l’opération est prévue ce 29… Quand ma mère m’a annoncé la date, au départ, elle s’est plantée d’un mois, perturbée sans doute par la nouvelle…
Donc voilà… nous y sommes. Je n’y pense pas trop, j’ai confiance. Je souhaite lui apporter ma présence et être présente pour lui tant qu’il peut en avoir besoin. Je te tiendrai au courant.  
 
Merci pour tes cds (je passe du coq à l’âne). J’aime beaucoup « Castafiore Bazooka » ! Merci également pour ton rajout de dernière heure (le cd où tu as mis des morceaux de musique très divers) parce que ce genre de cadeaux personnalisés me touchent, m’emportent, me guident (j’ai un doute immense parfois sur l’accord des verbes, je déteste ça !). Je veux être en condition pour découvrir ces cds…
Humm… j’y écoute une magnifique chanson de Léo Ferré, « Ame, te souvient-il ? » tu vois ?…
 
Je te laisse en compagnie… de moi, le 15 janvier dernier.
 
Je pense très fort à toi... et t’embrasse tendrement.

 

 


 

 

« Il n’y a pas de hasard dans la vie ».
Ce soir en voulant rechercher tout autre chose (un document administratif), je tombe sur des courriers de toi datant d’il y a 12 ans. De longs écrits, des réflexions, des pensées, de toi, d’auteurs autres. Je lis des pensées sur l’amour le couple la liberté et je m’enivre de tes mots comme jamais. Pourquoi ? Parce que j’y suis plus réceptive que jamais (ou alors n’avais-je pas assez bien saisi l’opportunité…).
Moi, je ne m’offre plus cette liberté-là d’être seule avec mes pensées et d’écrire.  
Et voilà que la fatigue me gagne ! J’aurais dû commencer il y a plus d’une heure, lorsque baignée par ton discours d’il y a plus de 10 ans, c’était comme si tu étais là, et cet état dans lequel je me sentais presque bercée me donnait envie de m’isoler dans les mots, provoquant en même temps quelque chose d’intense en moi, comme nécessaire.
Ma force est d’être là. ENFIN !
Pour dire mon flottement intérieur qui n’est autre qu’une peur immense, la perception nouvelle de ma féminité, ma quête pour y parvenir et m’identifier à ce que je ne sais pas encore que je suis…
Cela prendra le temps qu’il faudra.
Je vais avoir 33 ans dans deux mois. Oui, je suis encore jeune. Pourtant tout ce temps perdu, gâché par ma propre inconscience, mon inconsistance me terrifie aujourd’hui.  
J’ai envie d’exister. Exister c’est me révéler autant aux autres que face à moi-même.  
 
Je redécouvre l’amitié.  
Je sais que je ne serai « jamais » seule tant que j’arroserai ces graines de toute ma sincérité, de ma fidélité, de ma vérité et j’y tiens tellement ! Alors grâce à VOUS j’explore, j’écoute, j’entends, j’existe, petit à petit.
Vous ne le savez pas mais le temps est un ami. Et les mots que vous dites à moi, ou dans l’absolu, un jour peut-être qu’ils ressurgiront dans un moment de ma vie, quoiqu’il en soit je saurai que c’est comme le bonheur.
Je voudrais me donner toutes les aventures pour percevoir ce qu’est la vie, ce que sont les Autres, les miens ; et ce que je suis, qui je suis, le regard de l’autre, mon regard sur l’autre, son regard…
Le regard m’importe.
J’ai peut-être tout fait pour qu’il me détruise.
Aujourd’hui j’espère qu’il peut m’aider à me construire.
 
Ainsi je commençais ce texte par « Il n’y a pas de hasard dans la vie ».
Pas de hasard pour les rencontres,
Pas de hasard dans le métier que l’on choisit,
Pas de hasard dans les regards que l’on croise,
Pas de hasard, nous pouvons le décider aussi,
Mais nous l’ignorons souvent et c’est ce magique-là qui ensoleille notre vie (ma vie).  
 
Je n’ai plus sommeil, que des moments de fatigue et la journée je suis épuisée. Je n’y arrive plus. Il y a une leçon que je ne comprends pas. Je veux aller au bout de moi-même. Je souhaite une libération profonde, pas un exutoire ; la pureté, l’envoûtement, le Bien Etre. Celui que je n’ai jamais connu ou aussi lointain soit-il qu’il échappe à ma conscience.  
 
Je redécouvre l’amour.
Lorsque nous nous sommes connus, j’étais une jeune fille en miettes, éparpillée au dedans de moi, pas effondrée puisque rien n’était construit.  
Je ne méritais pas ton dévouement, ta patience, ton amour.
Je me souviens de scènes d’une exquise douceur.  
Ce sont des images, animées, auxquelles pourtant je ne t’assimile pas complètement. Je veux dire : dans ces images il y a toi mais tu n’es pas que ces images, je n’ai pas d’autres images, le reste est la relation. Ce qui existe entre toi et moi…

 

 





Je crois entendre encore
Caché sous les palmiers
Sa voix tendre et sonore
Comme un chant de ramier.
 
Ô nuit enchanteresse
Divin ravissement
Ô souvenir charmant
Folle ivresse, doux rêve.
 
Aux clartés des étoiles
Je crois encore la voir
Entr’ouvrir ses longs voiles
Au vent tiède du soir.
 
Ô nuit enchanteresse
Divin ravissement
Ô souvenir charmant
Folle ivresse, doux rêve.
 
Charmant souvenir
Divin souvenir !
 
 
(Je crois entendre encore  -Romance de Nadir-, air extrait de l’opéra « Les pêcheurs de perles », par Georges Bizet)

 

 

 

Publicité
Publicité
20 avril 2017

Ta présence

 

(Marion à Yann)
 
 
 
 
Bonsoir amour,  
 
Nous sommes le 16 janvier, samedi soir, j’ai envie de t’écrire.
Hier soir j’ai commencé une lettre, je te l’enverrai mais je ne sais pas quand !
J’avoue ne plus me sentir très forte parfois et très seule, souvent…
Ce soir, ça me fait du bien de t’écrire parce que j’y pense si fort que c’est comme si je te parlais.
 
Je vais partir quelques jours (normalement) dans le nord, les Pays-Bas, à Ostende exactement… Je ne rentre que le 23 et je travaille les 24 et 25, cela ne m’empêchera pas de t’envoyer quelques mots.
 
Dans mon courrier, je t’explique entre autres que je suis retombée hier soir dans la lecture d’anciens courriers de toi, de longs textes dont je me suis délectée…
 
Je suis heureuse que ta présence existe.
 
Je vais « te lire » ce soir, là maintenant, relire tes courriers qui n’ont rien perdu avec le temps…
Je crois que je vais avoir du mal à m’endormir ce soir mais il faut que j’y aille quand même !
 
Voilà pour ce soir, je pense à toi, je sais que tu penses à moi…
 
Je t’embrasse…

 

 

 

 

 

20 avril 2017

Dans le train

 

(Yann à Marion)

 

 

04 Sur ta page blanche

 

 

Dans le train
 
 
J’avais envie de t’envoyer cette carte avec ce petit mot, j’espère qu’elle te plaira autant qu’à moi. Dans le cas improbable où nous ne nous reverrions pas ce week-end, je te fais parvenir ce CD que je t’ai copié ce samedi ; je t’avais parlé de cette symphonie lorsque tu m’avais fait écouter le 4ème mouvement de la 5ème symphonie de Mahler, ce dernier m’avait amené à penser au 3ème mouvement de la 5ème de Shostakovich (un vrai jeu de pistes... musicales), que tu as donc à présent sous la main. Tu pourras te rendre compte par toi-même du rapprochement que j’ai fait mais surtout je te souhaite de te régaler à l’écoute de ce passage musical que je trouve très beau. Par chance (et obstination !), je t’ai déniché une bonne interprétation de cette œuvre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Quant à Castafiore Bazooka, c’est une découverte du hasard faite récemment, elles sont venues se produire en concert à Saint-Malo, et je leur ai acheté cet album ; pour la petite anecdote, c’est un sextet de femmes, et la « meneuse » est Elisabeth Wiener, pas vraiment connue, hormis un duo ravageur avec Jacques Higelin dans un morceau (« Attentat à la pudeur ») du double album « Champagne… Caviar… », il y a une vingtaine d’années. Le morceau « Yadélou » est d’ailleurs un clin d’œil à Higelin. Dans cet album, j’aime beaucoup « Prairies légères » (sur un poème de Jean Cocteau), « Vies à vies », « Quanchtem », « Au cabaret des illusions perdues » ; j’aime bien aussi « Petits bébés », « Cet homme », et le reste de l’album est distrayant.

 






Tu viens de rentrer de ton travail, et je te devine me lisant…
 
J’aime les détails… Ainsi, à ta découverte des cigarettes roulées que j’ai glissé dans ton paquet de tabac, tu t’es demandée (avec humour !) si je m’étais ennuyé pendant que tu étais sous la douche ; je ne m’ennuyais pas du tout : je pensais à toi.  
 
Marion, lorsque tu as très envie de m’appeler (ou de m’écrire), s’il te plaît n’hésite pas, fais-le, même si là encore je peux aisément comprendre les raisons de tes hésitations; et n’aie pas trop peur de me perturber… Ton manque de confiance en toi te laisse à penser que tu n’as peut-être pas été à la hauteur lors de ce week-end passé ensemble…  
 
Tu me manques aussi, Marion !
 
Je suis enchanté de t’avoir retrouvé, d’avoir partagé ce week-end avec toi. J’ai été touché par ton accueil si sensible et bien plus attentionné que tu ne sembles oser le croire… Oui, de tout cela, nous pourrons en reparler avec plaisir.
 
Pardonne mon écriture houleuse, c’est le ressac de la Micheline !  
 
Sauf imprévu de dernère minute, je reviendrai à Clermont-Ferrand jeudi même, vers 18h.
 
Je t’embrasse tendrement sur les lèvres (toutes !…), avec douceur et volupté.  
 
A jeudi soir.

 

 

 

20 avril 2017

J'aimerais tant t'entendre

 

(Marion à Yann) 
 
 
 
 
Volontairement, bien que souvent je puisse en avoir très envie, je choisis de ne pas t’appeler cette semaine, pour ne pas te distraire ni encore moins te perturber en quoi que ce soit. 
Tu pourras me joindre si tu le souhaites lorsque tu seras de retour. 
 
J’ai partagé avec toi beaucoup de douceur et d’intimité (au sens large), j’en ai été troublée et ravie mais en même temps je ne me sentais pas à la hauteur… 
 
Nous en reparlerons avec plaisir. 
 
 
J’aimerais tant t’entendre… 
 
Une conversation houleuse avec mon ancien compagnon m’a perturbée, je me sens mal et assez révoltée, le téléphone a sonné mais je n’ai pas répondu (des amies, mais je n’ai pas le cœur à ça), je vais aller me coucher bientôt et lire… 
 
Je t’embrasse tout doucement et très tendrement. 
 
Bon retour chez toi lorsque tu me liras… 
 
Je ne travaille pas vendredi et je serai du matin 6h-14h ce week-end et le reste de la semaine. J’espère de tout cœur qu’il sera possible de se revoir vendredi voire dès jeudi peut-être ? Pour moi, cela ne devrait pas poser de problème, j’attends de savoir ce qu’il en sera de ton côté. 
 
A très bientôt…

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

20 avril 2017

As-tu fait bonne route ?

 

(Marion à Yann)
 
 
 
 
J’étais déjà au lit mais je me suis relevée pour t’écrire au moins un petit mot…
As-tu fait bonne route ?
 
Peu de temps après ton départ, j’ai eu un gros coup d’angoisse, l’idée du manque à venir, l’insatisfaction de n’avoir pas été aussi merveilleuse et attentionnée que tu l’as été pour moi.
 
J’ai trouvé du pain, des cigarettes Camel, il n’y avait plus de Craven, j’en ai donc juste pris deux paquets. Ce soir, j’ai voulu en rouler une ou deux et j’ai comme vu un petit cadeau pour moi dans le paquet de tabac… Tu t’ennuyais quand j’étais sous la douche ?
 
Tu me manques, Yann…
Je suis ravie de t’avoir revu, de t’avoir redécouvert et de t’avoir approché de si près…
Ta façon d’être est rare, ta peau infiniment douce, tes baisers à fleur, à flot, m’emportent, tes caresses me touchent jusqu’à l’âme.
 
Je t’embrasse comme cet après-midi, tendrement, adorablement, avec volupté et tendrement.
 
Je pense à toi.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publicité
Publicité
20 avril 2017

Interlude narratif

 

 

Interlude 1

 

 

Douze années auparavant, ils se rencontrent.  

C’est d’abord une belle histoire d’amitié à distance.
Puis ils finissent par tomber amoureux l’un de l’autre.

Ils vivent leur amour pendant une année scolaire, et repartent ensuite chacun de leur côté. 
 

Douze années plus tard… les revoilà… ensemble… mais à distance.
 

Manquant de temps, et étant donné la distance géographique qui les sépare (Yann à Saint-Malo, Marion à Clermont-Ferrand), ils se voient autant qu’ils le peuvent, c’est-à-dire peu… une ou deux fois par mois en moyenne.

 

 

Interlude 1b

 

 

 

20 avril 2017

Cette douce habitude

 

(Marion à Yann)
 
 
 
 
Ce soir, je reste, j’ai peur
Si j’étais dehors, le noir me noircirait
la foule m’étranglerait
Ce soir, je reste, j’ai peur.
 
Ce soir, je ne te connais pas
Ce soir, je te serre contre moi
Dors nu dans mon lit d’enfant
Comme pour faire revenir un rêve éblouissant.
 
Ce soir est un soir d’espoir
La peur, c’est mon espoir sans doute
la peur tenace de médiocres souvenirs
la peur qu’en te prenant la main
je ne la lâche plus.
 
Vois-tu, mon Cœur
c’est le mien qui te parle
sans t’imaginer ni même te toucher
tu bats en moi, le jour et la nuit
plus rien n’existe ou tout existe par toi.
 
Je ne le sais encore
et tes mots me reviennent
tes mots qui me réveillent, qui font le rêve dans le cauchemar
Toi
à la nuit, le silence
calme, paisible
tranquille, doux
c’est toi
la nuit.

 

 

03 Nous

 

 

J’ai essayé, j’ai voulu, je t’ai senti là à te lire, à écouter ta voix, à parler avec toi. J’ai tout tenté, tout voulu pour toi déjà et, au cœur de tous ces mouvements, il y a toi, disons ton odeur et ton charme, à la place de cet espace rempli de ta seule majesté.
Il y a des soirs (et ce soir) où j’aimerais que l’écriture seule m’écartèle pour toucher de plus près ce qui fait si mal lorsque c’est enfoui et enfermé.
 
Quelque part, on se ressemble
Ce mystère qui me parle de toi
une voix qui te parle tout bas
c’est toi, c’est moi
c’est juste un éclat de magie
un sournois précipice
la fantaisie de la vie
quand ses périples deviennent sourires
quand l’agonie se fait folie
Je suis juste abordable
farouche et pleine d’envies
Cette vie-là n’est pour personne
je le crois
Tout contre moi, la pensée qui m’aborde
je ressens ces envies-là
et de souvenirs en souvenirs
tout veut me dire
que c’est toi.
 
 
J’ai cherché partout d’où pouvait me venir cette joie
Aujourd’hui, c’est la peine, c’est pas la peine, je sais que c’est toi
ce précieux joyau
ce fin soleil
cette douce habitude de vouloir m’habituer encore.

 

 

 

19 avril 2017

Tu seras là ce jour

 

(Marion à Yann)
 
 
 
 
Mon Cœur
 
 
J’ai les entrailles poignardées  
d’attendre ta présence
0h45, nuit, je rentre, les larmes au ventre
J’ai osé croire que tu étais là
Tu m’as prise toute entière
Brouillard, je pousse la porte
les escaliers
la porte
le hall d’entrée
et l’assouvissement de pouvoir te rejoindre, là, maintenant
Yann, c’est si puissant
Je suis larguée au fond de toi
En moi il y a des lueurs éparses
que je te réserve.
 
La forme, celle que l’on laisse parler sous nos doigts, la forme d’un corps que l’on caresse sans jamais, jamais se lasser de vivre ce mouvement, d’être épris de ce paysage.
 
Fou, être fou, l’Etre fou
Oui ! Je suis ivre Yann.
 
 
 
*************
 
 
 
M’appuyer, la tête contre un mur
parce que ça me fait mal dans tout le corps
Besoin d’être aimée
J’ai envie d’une étreinte de Paradis
qui nous transporte sur ses ailes, car elle nous enflamme
qui nous transforme en anges
Et c’est si simple cela
Je le voudrais tant…
 
Je te le dis Yann, viens du fond de toi, à moi mais viens, oh viens ! si tu peux, viens vite, vite car… car tu me sembles essentiel et si encore une fois je m’échappe, me répand dans mon cœur pour me tromper, ce sera, je le jure, la pire déchirure.
 
Amour, on est parti à la découverte du monde.
Je pars.
Tu es ce monde.
Et la plus vraie, la plus pure que je puisse être,
je suis à toi.
 
 
 
*************
 
 
 
Captive, doucereuse
j’ai peur
immensément trahie
Pudeur exquise
Et toi.
Toi ? Toi.
 
En toi, le feu, jaillit, a brûlé jusqu’à l’infini, que l’œil ne voit plus, que des regards n’ont jamais vu, et pourtant tu étais là, juste près d’eux.
 
Moi ? Toi.
 
J’écris, je suis pour toi ce que je suis car tu es là, tu es, Toi, cet ange précieux. Mon cœur a très mal Yann, je le sens là, je peux tout te dire, il se contracte, il perd son rythme, il contourne la raison, il me brûle, prend toute la place. Il te crie. Mon cœur accouche.
 
Yann, mon doux
l’amour a oublié
Il ne parle plus que la nuit
Il attend tes mains
les miennes.
 
 
 
*************
 
 
 
La beauté regarde la beauté
le cœur est au cœur
de nos vies
L’intime conviction de la déchirure
est l’oubli des silences qui durent.
 
 
 
*************
 
 
 
Tu seras là ce jour, peu importe ce jour
ce jour où Toi, à cet instant représenteras
de ma naissance à mes espoirs, le monde
puisque tu seras dans mes yeux, tu vibreras
en moi, en puissance; et je te garderai
toujours comme un doux secret. Tu seras en moi.
 
 
Yann
Je ne suis pas écrivain. Je ne cherche pas les mots.
Je t’aime.

 

 

 

19 avril 2017

Cette flamme

 

(Yann à Marion)
 
 
 
 
Cette flamme ne me quitte toujours pas  
Si je ne fais rien pour qu’elle parte  
Je ne cherche pas à me fondre en elle  
trop vite.  
Pourtant elle est là, tenace et irréelle  
imagée, douce, saine et vivante  
Je sens cette flamme comme un tourbillon  
dans ces instants où je crois en elle  
où j’ose penser à une certitude  
où ma pudeur devient perle  
où, divin et coquin  
se penchent sur un tourment  
où leurs chaleurs s’emmêlent  
 
Marion !
 
Que je ne te blesse pas !  
Que je ne t’entraîne pas !  
Plus précieuse par tes mots  
l’onde  
je les lis en te sentant vivre  
là, si près !  
 
 
 
 
 
Je m’emporte mais  
secret je te dis  
Tu es encore un secret  
qui devient cher à mes yeux  
et que j'attends devenir intime.  
 
Un secret intime  
se partage  
comme un caillou lisse  
qui frôle et glisse  
au creux de la main...

 

 

 

19 avril 2017

Même toi

 

(Yann à Marion)
 
 
 
 
Tout reçu, tout lu, tout aimé
 
même toi 
 
 
 
 
A très bientôt. Tendresse.

 

 

02_Amazing_grace

 

 

Publicité
Publicité
<< < 1 2 3 4 > >>
Publicité